Qu'est-ce que le zen ?

Un jour, le fils d'un ami demande à son père: « Qu'est-ce que le Zen ? ». Le père gifle son fils et lui pose l'index sur la bouche, lui intimant le silence. Devant mon air surpris, il explique : " le Zen est action, mais le dire, ce n'est déjà plus du Zen ! ". Cette démonstration et cette explication sont à rajouter à quelques milliers d'autres.

D'une façon générale il est souvent plus juste de dire ce que le Zen n'est pas, à charge pour l'auditeur de sentir, de percevoir directement, sans mots, ce qu'il est. Tâche ardue qui ne peut se réaliser que dans l'action. Réduire le Zen à une immobilité plus ou moins sereine, à une méditation inactive, c'est vouloir calmer un océan avec une main. Vouloir être dans le présent ( ainsi que beaucoup de " maîtres " zen le recommandent ) c'est déjà être partout sauf dans le présent. L'adepte qui épluche des pommes de terre en se disant " je suis " dans le présent est dans une " idée " qu'il se fait du présent. Le Zen est sans pensée discursive, sans intention, sans " je " pour évaluer, juger, estimer. Le Zen n'est pas non plus à assimiler aux arts martiaux, même si ceux-ci en sont imprégnés. L'art merveilleux d'un chat nous montre un " effet secondaire " du Zen, car vaincre n'est pas le but du Zen. Le Zen est sans but ; il est " inconscient " de son état de présence au monde.

Malheureusement, ainsi que beaucoup d'autres lumières, le Zen a été subtilisé par les " marchands du Temple ". Il a été dilué en une " sauce économique " à usage des managers, les règlements des prisons japonaises s'en inspirent ( ! ), et une nuée d'opportunistes promettent, sous son couvert, des chemins de bonheur à des nuées de naïfs toujours prêts à payer pour voir des mirages.

Le Zen ( Chan en chinois ) est une pratique active, silencieuse et solitaire, dont une des plus belles définitions nous est donnée par Nan Chan : "... pour ce qui est de la grande question, celle de la vie et de la mort, que ceux qui m'écoutent, la tête farcie d'interrogations, passent la porte et aillent au clair de lune se promener au loin sur la dune. Qu'ils écoutent alors le vent venu de la mer souffler à travers les dix mille aiguilles de la ramure des pins. Le Chan est là tout entier ! ".

Cependant, la meilleure façon de parler du Zen reste... de n'en rien dire !

Source : www.lequasar.net

Voici la réponse donné par le moine Kosen à la question : "Pourquoi le zen ?"

Citation :

"Parce que l'homme. Le zazen est tout simplement la condition sublime de l'homme."

Être zen?
calme, serein, en paix avec l'esprit, le coeur ouvert.....
la voie du Tao? Le non-agir?

Bonjour,

Ma réponse à sa question ne me semblant pas intéresser son auteur:
Je la supprime donc.

Amicalement!

Amédée.